Un article de presse sur NOS.nl m'a fait réfléchir. Un collègue freelance a eu un grave accident de vélo et a été incapable de travailler pendant une longue période. Parce qu’elle ne s’était pas assurée contre l’invalidité, elle n’a soudainement plus reçu aucun revenu. Le gouvernement ne l’aide pas dans un tel cas, elle a donc dû survivre grâce à ses économies. Un scénario apocalyptique.
Lorsque j’ai débuté en tant qu’indépendant, il n’y a pas si longtemps, j’ai étudié les possibilités de m’assurer. En fait, approfondir est un mot trop fort. J'ai regardé les options avec les prix correspondants. Le coût m'a simplement empêché d'approfondir mes recherches. En plus, j’avais tellement d’autres choses – bien plus importantes – à faire. J'étais occupé avec l'acquisition, les premières commandes arrivaient, mais je voulais aussi être bien informé de ce qui allait changer pour moi au niveau fiscal.
Ce fait divers m'a ramené à mes débuts. J'avais été occupé avec tout sauf m'assurer. Et apparemment, je ne suis pas le seul. Selon une récente enquête menée par six associations professionnelles, près de la moitié des travailleurs freelances n'ont pas souscrit d'assurance invalidité. Presque la moitié! De plus, 86 pour cent des 6 151 personnes interrogées ont étudié les questions d'assurance. Apparemment, cela nous occupe.
Nous faisons tous des calculs de probabilités et sur cette base, nous prenons parfois des risques. Petits et grands. Certains prennent le volant sans permis et découvrent que ça se passe si bien qu'ils le font encore 30 ans plus tard. D'autres pensent que cela pourrait être amusant de voler dans un Boeing 737. Ils ont encore quelque part une licence de pilote expirée pour un petit avion et volent avec plaisir autour du monde depuis 13 ans dans les plus gros avions. Il vous suffit de l'inventer. L’inconvénient est bien sûr : si quelque chose ne va pas, les conséquences sont catastrophiques.
J’avais cette pensée en tête lorsque j’examinais les différentes options pour m’assurer en tant qu’indépendant. Selon le Service Desk PME, en tant qu'indépendant sans salariés, vous devez au moins souscrire les assurances suivantes :
• Entreprises à responsabilité civile : vous jetez accidentellement votre cappuccino sur l'ordinateur portable de votre client ou vous trébuchez sur la marche lors d'une visite chez votre client et vous emportez ce vase coûteux avec vous lors de votre chute. C'est une blague coûteuse. Si vous causez des dommages à des « tiers », ceux-ci seront remboursés par votre assurance responsabilité civile professionnelle. • Assurance invalidité pour entrepreneurs indépendants (AOV) : si la collègue indépendante susmentionnée avait souscrit une AOV, elle aurait perçu une prestation mensuelle de l'AOV. Les coûts sont tout simplement assez élevés. Le montant que vous payez dépend de plusieurs facteurs, tels que l'âge, la profession et le montant pour lequel vous souhaitez être assuré. Pour économiser, optez pour une couverture de base qui ne couvre que les affections graves. • Assurance incendie : elle n'est pas applicable à tout le monde, mais si vous disposez de vos propres locaux freelances, elle couvre les dommages causés par l'incendie aux biens meubles et immeubles.
Par ailleurs, il existe de nombreuses autres assurances souhaitables, voire nécessaires, selon votre entreprise et votre secteur. Des exemples en sont l’assistance juridique, l’assurance automobile professionnelle et l’assurance fraude et argent. Vous pouvez également appeler votre pension une assurance (vieillesse), mais comme elle est très indépendante, je ne prendrai pas en compte la pension. Un complément intéressant à cela est la Computer Simple Risk Insurance, qui couvre les risques que comportent les ordinateurs (externes), tels que les pirates informatiques ou les virus. Pratique pour les rédacteurs !
Malheureusement, je n’ai pas beaucoup d’argent en banque (j’espère que cela changera bientôt). Mais si je l'avais déjà, je ne voudrais pas l'utiliser lorsque je deviens (temporairement) incapable de travailler. Bien sûr, j'aime prendre des risques dans la vie, c'est pourquoi je suis indépendant. Et je ne peux réprimer un sourire lorsque j'apprends que quelqu'un a réussi à conduire pendant 30 ans sans permis ou même à voler pendant 13 ans sans permis. Pourtant, les choses ne se sont finalement pas très bien terminées pour ces deux personnes. Donc j'ai fini. Je vais m'assurer. Ensuite, je ferai de mon mieux pour une mission supplémentaire par mois. En fin de compte, cela fait moins mal que de rester les mains vides lorsqu’un accident survient.
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